Boissons énergétiques : le « coup de fouet » qui vous épuise
Moins de pic, plus de fond : remplacer l’illusion d’énergie par une routine matinale plus propre.
Pourquoi elles séduisent (et pourquoi ça coince)
Journée dense et intense, on saisit une canette pour « tenir ». Le coup de fouet est réel… pendant une ou deux heures.
Puis viennent l’irritabilité, le cœur qui s’emballe, la chute d’énergie, parfois la nuit écourtée.
Les boissons énergétiques combinent des doses élevées de caféine et d’autres stimulants,
souvent avec beaucoup de sucre. Ce mix favorise un pic rapide—suivi d’un crash.
Effets délétères à court terme : ce que montrent les données
Cardio : pression artérielle et rythme
Des essais cliniques rapportent une hausse de la pression artérielle et un
allongement du QTc* après consommation d’energy drinks, un marqueur associé au risque d’arythmie.
*L’allongement du QTc est une anomalie de l’électrocardiogramme où la durée de l’intervalle QT, qui mesure la repolarisation du ventricule, est trop longue.
Neuro-comportemental : nervosité, anxiété, tremblements
La combinaison caféine + co-stimulants peut amplifier l’agitation et les troubles du sommeil,
même lorsque l’impression de « boost » s’estompe.
Sommeil : moins d’heures, qualité dégradée
Une étude de grande ampleur chez des étudiants a relié la fréquence de consommation à une
durée de sommeil plus courte et une efficacité du sommeil réduite.
Quand l’exception devient l’habitude : les risques à moyen terme
Enchaîner « pic-crash » dérègle le rythme veille-sommeil, entretient la fatigue, et
ajoute une charge cardiovasculaire (tension plus élevée, repolarisation allongée).
Des organismes et équipes cliniques invitent à la prudence, notamment chez les sujets prédisposés.
Les autorités de santé pédiatrique déconseillent clairement ces boissons chez les adolescents.
À moyen et long terme : un prix que le corps finit toujours par payer
Si les effets à court terme sont visibles — nervosité, accélération du cœur, insomnie — les
conséquences d’une consommation régulière se manifestent souvent plus discrètement.
Le corps s’adapte d’abord… puis s’épuise.
Un métabolisme sous pression
Les boissons énergétiques apportent fréquemment plus de 25 à 30 grammes de sucre par canette.
Sur le long terme, cette charge répétée favorise une résistance à l’insuline,
une prise de poids et, chez certains consommateurs, un pré-diabète.
Des études longitudinales montrent aussi un lien avec un risque cardiovasculaire accru,
en particulier quand ces boissons sont associées à une alimentation pauvre en fibres et en micronutriments.
(Li P et al., Pediatrics & Neonatology, 2023).
Un impact sur les hormones du stress
La caféine stimule la libération de cortisol et d’adrénaline,
hormones indispensables à la vigilance, mais qui, en excès, entretiennent une
hyperactivation chronique du système nerveux.
Résultat : troubles du sommeil, irritabilité, difficulté à récupérer.
À long terme, cela peut contribuer à une fatigue surrénalienne perçue — ce sentiment de ne plus « tenir ».
Un effet boomerang sur la concentration et l’humeur
Après plusieurs mois d’usage régulier, le cerveau s’habitue aux doses élevées de caféine.
Les récepteurs de l’adénosine, qui régulent l’endormissement et la détente, deviennent moins sensibles.
Ce phénomène explique les crashs cognitifs et les trous de concentration observés après l’arrêt ou la baisse de consommation.
Certaines recherches suggèrent même une augmentation des symptômes d’anxiété ou de dépression légère
chez les forts consommateurs.
(PubMed 37299498).
Une peau et des cheveux moins éclatants
Le sucre en excès accélère la glycation du collagène — une réaction qui rigidifie les fibres cutanées.
De plus, la déshydratation liée à la caféine et le manque de sommeil réduisent la qualité de la peau et des cheveux.
Rien d’étonnant à ce que de nombreuses consommatrices décrivent un teint plus terne et une sensation de « fatigue visible ».
Un cercle vicieux difficile à briser
Plus la fatigue s’installe, plus on cherche le “coup de fouet”… et plus le corps s’épuise.
À ce stade, l’énergie n’est plus soutenue mais empruntée.
C’est tout le paradoxe des energy drinks : promettre la vitalité tout en la
dépensant à crédit.
L’illusion d’énergie : « emprunter » au lieu de renouveler
Les energy drinks masquent la fatigue en stimulant le système d’alerte.
Mais ils ne corrigent pas le manque de micronutriments, le déficit de sommeil
ni le stress. Résultat : un cycle dépendance → crash → re-stimulation.
L’EFSA rappelle que la sécurité dépend des doses, du contexte (autres stimulants, sport, alcool)
et de la sensibilité individuelle.
Que faire à la place ? Viser l’énergie durable
- Sommeil : heure fixe, lumière du matin, couper la caféine 6–8 h avant le coucher.
- Alimentation : repas réguliers riches en protéines, fibres et bons lipides, hydratation.
- Micronutrition ciblée : vitamines et minéraux qui soutiennent la vitalité diurne, sans sur-stimulation.
Day Formula : une alternative « clean » pour le matin
Day Formula (ONE Supplements) s’intègre dans une routine qui privilégie la
stabilité plutôt que l’excitation rapide : pas d’empilement agressif de stimulants,
mais un focus micronutrition (vitamines et minéraux essentiels) pensé pour le matin.
Objectif : une énergie plus stable, une clarté compatible avec un quotidien actif.
Découvrir Day Formula :
onesupplements.ch
Conseil de bon sens : cet article n’est pas un avis médical. En cas de condition cardiaque, grossesse, ou traitement médicamenteux, demander l’avis d’un professionnel de santé.
Références (études et sources)
- Shah SA, et al. Impact of High-Volume Energy Drink Consumption on Blood Pressure and QTc Interval. Journal of the American Heart Association, 2019. DOI:10.1161/JAHA.118.011318. Lien: ahajournals.org/doi/10.1161/jaha.118.011318
- Kaldenbach S, et al. Energy drink consumption and sleep parameters in college students. BMJ Open, 2024;14:e072951. Lien: bmjopen.bmj.com/content/14/2/e072951 (PDF : texte intégral)
- Centers for Disease Control and Prevention (CDC). The Buzz on Energy Drinks, 22 juillet 2024. Lien: cdc.gov/school-nutrition/energy-drinks (archive: CDC archive)
- EFSA Panel on Nutrition, etc. Scientific Opinion on the safety of caffeine. EFSA Journal, 2015;13(5):4102. Lien: efsa.europa.eu/en/efsajournal/pub/4102 (PDF consultation: efsa.europa.eu/sites/default/files/consultation/150115.pdf)
- Mayo Clinic. Energy drinks may trigger cardiac arrhythmias in patients with genetic heart disease, 25 juillet 2024. Lien: mayoclinic.org/…/mac-20570446 (communiqué Elsevier: Elsevier)
- Li P, et al. Energy Drinks and Adverse Health Events in Children and Adolescents.
- https://health.clevelandclinic.org/are-energy-drinks-bad-for-you?utm
- https://www.health.harvard.edu/nutrition/are-energy-drinks-bad-for-you?utm
- https://www.uclahealth.org/news/article/teens-energy-drinks-side-effects?utm